Le premier jour samedi 9 Mai départ de Nantes vers Louxor pour une croisière sur le Nil.
Le deuxième jour visite de la nécropole de Thèbes située sur la rive gauche du Nil, découverte de la vallée des Rois et des Reines puis continuation vers les colosses de Memnon, l'après midi visite du temple de Karnak.
Troisième jour, visite d'Edfou et du temple d'Horus puis naviguation en direction vers Kom Ombo
Quatrième jour,Visite de Kom Ombo, naviguation vers Assouan puis visite du temple de Philae
Cinquième jour, départ matinale en autocar d'Assouan vers Abou Simbel pour y visiter le temple de Ramsès II puis envol vers Le Caire.
Sixième jour, journée consacrée à la découverte du Caire.
Septième jour, direction le plateau de Gizeh pour y visiter les pyramides et le Spinx
Huitième jour (merci Marmara) à voir sur place, moi j'aimerai bien aller voir le canal de Suez.
A sept jours du départ nous avons appris qu'une journée supplémentaire nous était offerte voici une excellente nouvelle, par contre les mauvaises nouvelles continues avec la grippe Mexicaine mais surtout les nouvelles qui nous arrivent du Caire car là bas le gouvernement veut exterminer les porcs, soit disant pour lutter contre la propagation du virus de la grippe porcine, il y a donc des affrontements.
dimanche 24 mai 2009
l'Attente
Bon, les nouvelles pour notre retour changent plusieurs fois par jour et la journée offerte au Caire n'est plus d'actualité. Marmara nous devient du coup moins sympathique
Normalement, nous devons rejoindre Louxor en avion depuis le Caire le samedi (horaires pas annoncées) puis à trois heures du matin décollage de Louxor pour Paris Charles de Gaulle pour ensuite rejoindre Nantes en bus pour reprendre enfin notre véhicule et faire encore une centaine de Km, donc cela m'énerve un peu.
Normalement, nous devons rejoindre Louxor en avion depuis le Caire le samedi (horaires pas annoncées) puis à trois heures du matin décollage de Louxor pour Paris Charles de Gaulle pour ensuite rejoindre Nantes en bus pour reprendre enfin notre véhicule et faire encore une centaine de Km, donc cela m'énerve un peu.
Jour J
Et voici ce jour J est arrivé, les piles des appareils photos et du camescop sont chargées au maximum pour, je l'espère faire de belles photos que je mettrais en ligne bien évidemment, les valises sont prêtes depuis hier et l'excitation commence à monter doucement.
Ici en Bretagne ce matin le ciel est très couvert et la température de 9° nous laisse rêveur sur la météo qui nous attend dès cette nuit à Louxor.
Si je trouve un accès internet à l'hôtel du Caire, j'essaierais de me connecter de mettre un message voir des photos.
Avant de passer aux derniers préparatifs, un petit mot d'encouragement pour notre équipe de foot Rennaise qui joue ce soir la finale de la coupe de France contre celle d'En Avant Guinguamp.
Deux équipes Bretonnes en finale et dire que j'aurai du être au stade de France avec le fiston, enfin je ne vais quand même pas trop me plaindre .lol.
Salut à vous et salam aleikoum.
@+
Ici en Bretagne ce matin le ciel est très couvert et la température de 9° nous laisse rêveur sur la météo qui nous attend dès cette nuit à Louxor.
Si je trouve un accès internet à l'hôtel du Caire, j'essaierais de me connecter de mettre un message voir des photos.
Avant de passer aux derniers préparatifs, un petit mot d'encouragement pour notre équipe de foot Rennaise qui joue ce soir la finale de la coupe de France contre celle d'En Avant Guinguamp.
Deux équipes Bretonnes en finale et dire que j'aurai du être au stade de France avec le fiston, enfin je ne vais quand même pas trop me plaindre .lol.
Salut à vous et salam aleikoum.
@+
Le départ
Nous partons de notre maison le 09/05 à 16h30 pour arriver à 18h à l'aéroport de Nantes. C'est en discutant en salle d'embarquement avec les autres voyageurs que le doute apparait sur le fait que tous les passagers de l'avion ne rentrent pas en même temps que nous le samedi après midi via Louxor et Paris.
Le vol se passe sans incident particulier sinon que nous sommes serrés comme des sardines dans l'avion A 320 de la compagnie Lotus Air.
L'arrivée à l'aéroport de Louxor nous surprend car les chauffeurs des navettes le personnel ont tous des masques de protections et avant de passer la douane plusieurs infirmiers nous attendent pour nous prendre la température.
En sortant de l'aéroport, premier contact avec les porteurs de valises qui veulent absolument s'occuper de nos valises et les monter sur le toit du mini bus, mais malgré l'heure très matinale il me reste suffisamment de force pour le faire moi même.
3h00 du matin enfin dans notre cabine, essayons de nous endormir rapidement car levé à 6h30 pour la visite du grand temple d'Hamon.
Le vol se passe sans incident particulier sinon que nous sommes serrés comme des sardines dans l'avion A 320 de la compagnie Lotus Air.
L'arrivée à l'aéroport de Louxor nous surprend car les chauffeurs des navettes le personnel ont tous des masques de protections et avant de passer la douane plusieurs infirmiers nous attendent pour nous prendre la température.
En sortant de l'aéroport, premier contact avec les porteurs de valises qui veulent absolument s'occuper de nos valises et les monter sur le toit du mini bus, mais malgré l'heure très matinale il me reste suffisamment de force pour le faire moi même.
3h00 du matin enfin dans notre cabine, essayons de nous endormir rapidement car levé à 6h30 pour la visite du grand temple d'Hamon.
Grand Temple d'Hamon (Karnak)
6h30 notre petit groupe se lève, pour le moment c'est génial nous ne sommes que 11. Le nom de notre groupe sera "les Scarabées Dorés".
Après le petit déjeuné direction Karnak pour visiter le grand temple d'Hamon.
La visite s'effectue hélas au pas de charge car contrairement à ce qui était prévu sur le programme, nous devons visiter Karnak, la vallée des reines ainsi que la vallée des rois dans la matinée pour rentrer déjeuner sur le bateau à 13h30.
Bien que le temple de Karnak ne soit pas le mieux conservé, la salle hypostyle avec ses 134 colonnes et l'allée des Sphinx restent majestueuses.
Notre très bon guide "Sam" nous apprend comment de telles constructions ont pu se faire il y a plus de 4000 ans:
En partant du sol, ils érigeaient en parallèle de leurs constructions des murs de briques sur lesquels ils s’appuyaient pour monter les parois. Au sommet de la structure, ils recouvraient d’enduit les pierres et les gravaient en partant du haut vers le bas et en démolissant au fur et à mesure les remparts qui avaient servis à ériger le monument.
Ne pas oublier de faire un vœux avant de tourner sept fois autour du scarabée d'Haménophis III dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
De nombreux touristes asiatiques portent des masques de protections ainsi que des ombrelles voire des gants, cela est surprenant pour nous européens.
Par cette première visite, nous découvrons aussi que les sites sont hyper surveillés par la police touristique.
Maintenant direction en bus vers la nécropole de Thèbes.
Après le petit déjeuné direction Karnak pour visiter le grand temple d'Hamon.
La visite s'effectue hélas au pas de charge car contrairement à ce qui était prévu sur le programme, nous devons visiter Karnak, la vallée des reines ainsi que la vallée des rois dans la matinée pour rentrer déjeuner sur le bateau à 13h30.
Bien que le temple de Karnak ne soit pas le mieux conservé, la salle hypostyle avec ses 134 colonnes et l'allée des Sphinx restent majestueuses.
Notre très bon guide "Sam" nous apprend comment de telles constructions ont pu se faire il y a plus de 4000 ans:
En partant du sol, ils érigeaient en parallèle de leurs constructions des murs de briques sur lesquels ils s’appuyaient pour monter les parois. Au sommet de la structure, ils recouvraient d’enduit les pierres et les gravaient en partant du haut vers le bas et en démolissant au fur et à mesure les remparts qui avaient servis à ériger le monument.
Ne pas oublier de faire un vœux avant de tourner sept fois autour du scarabée d'Haménophis III dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
De nombreux touristes asiatiques portent des masques de protections ainsi que des ombrelles voire des gants, cela est surprenant pour nous européens.
Par cette première visite, nous découvrons aussi que les sites sont hyper surveillés par la police touristique.
Maintenant direction en bus vers la nécropole de Thèbes.
Nécropole de Thèbes
Une demi heure plus tard et après avoir traverser le Nil, nous arrivons aux colosses de Memnon (16m de haut), bien que pas mal abimés, ils restent très impressionnants ces deux gardiens de la nécropole .
Les deux colosses représentent le pharaon assis sur le trône de ses ancêtres, les mains posées sur les genoux ; de chaque côté de ses jambes sont figurées sa mère, Moutemouia, et son épouse, Tiyi. Sur les deux côtés du trône figure une représentation symbolique de l'union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte, le Sema-Taouy, représenté par deux Nil nouant le papyrus et le lys, symboles du double pays.
La première visite sera consacrée à la vallée des reines. On connaît aujourd'hui près de quatre-vingts tombeaux dont celui de la reine Néfertari, l'épouse royale de Ramsès II, mais seuls deux ou trois sont ouverts au public. Vue de l'extérieur, le site n'a rien d'extraordinaire mais les tombeaux vous émerveillent avec toutes ces gravures de couleurs et ces hiéroglyphes si bien conservés.
Des plaques transparentes protègent les gravures et il est interdit de photographier et de filmer à l'intérieur , mais comment résister ??? Nous prendrons donc quelques photos sans flash et avec la plus grande discrétion dans les tombeaux de Néfertari et Titi.
Depuis la vallée des rois, nous voyons bien la pyramide naturelle sous laquelle se situent les tombeaux.
Les soixante-trois tombeaux de la vallée sont répertoriées sous les noms de KV1 à KV63. Parmi ces tombeaux, seulement vingt-sept ont été identifiés comme étant des sépultures royales, les autres, soit n'ont pas pu encore être identifiés, soit appartiennent à de hauts dignitaires. Parmi les sépultures royales, deux appartiennent à des reines ayant gouverné, Hatchepsout et Taousert.
La tombe KV5, la plus grande de la vallée, fut construite pour enterrer les enfants de Ramsès II. Des découvertes récentes permettent d'estimer à cent cinquante le nombre total de chambres de la sépulture.
KV voulant dire : king valley.
Ici nous ne prendrons pas de risque avec les photos. Des Égyptiens poursuivent toujours les fouilles.
Petite anecdote : un "policier touristique" nous propose de faire des photos avec lui et pour confirmer ce que je pensais, je le prends en photo accompagné de ma femme puis le remerciant, je pars. Évidemment,quelques secondes plus tard il me rejoint en me réclamant un bakchich.
Les deux colosses représentent le pharaon assis sur le trône de ses ancêtres, les mains posées sur les genoux ; de chaque côté de ses jambes sont figurées sa mère, Moutemouia, et son épouse, Tiyi. Sur les deux côtés du trône figure une représentation symbolique de l'union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte, le Sema-Taouy, représenté par deux Nil nouant le papyrus et le lys, symboles du double pays.
La première visite sera consacrée à la vallée des reines. On connaît aujourd'hui près de quatre-vingts tombeaux dont celui de la reine Néfertari, l'épouse royale de Ramsès II, mais seuls deux ou trois sont ouverts au public. Vue de l'extérieur, le site n'a rien d'extraordinaire mais les tombeaux vous émerveillent avec toutes ces gravures de couleurs et ces hiéroglyphes si bien conservés.
Des plaques transparentes protègent les gravures et il est interdit de photographier et de filmer à l'intérieur , mais comment résister ??? Nous prendrons donc quelques photos sans flash et avec la plus grande discrétion dans les tombeaux de Néfertari et Titi.
Depuis la vallée des rois, nous voyons bien la pyramide naturelle sous laquelle se situent les tombeaux.
Les soixante-trois tombeaux de la vallée sont répertoriées sous les noms de KV1 à KV63. Parmi ces tombeaux, seulement vingt-sept ont été identifiés comme étant des sépultures royales, les autres, soit n'ont pas pu encore être identifiés, soit appartiennent à de hauts dignitaires. Parmi les sépultures royales, deux appartiennent à des reines ayant gouverné, Hatchepsout et Taousert.
La tombe KV5, la plus grande de la vallée, fut construite pour enterrer les enfants de Ramsès II. Des découvertes récentes permettent d'estimer à cent cinquante le nombre total de chambres de la sépulture.
KV voulant dire : king valley.
Ici nous ne prendrons pas de risque avec les photos. Des Égyptiens poursuivent toujours les fouilles.
Petite anecdote : un "policier touristique" nous propose de faire des photos avec lui et pour confirmer ce que je pensais, je le prends en photo accompagné de ma femme puis le remerciant, je pars. Évidemment,quelques secondes plus tard il me rejoint en me réclamant un bakchich.
Au fil du Nil Jour 1
Après une bonne sieste réparatrice, nous montons sur le pont supérieur du bateau pour admirer les paysages qui défilent lentement.
Véritable enchantement, nous restons deux bonnes heures tellement c'est magnifique et reposant.
Tard dans la soirée, des cris d'enfants (qui lancent depuis leurs petites embarcations des djellabas ainsi que des tapis sur le pont supérieur en espérant pouvoir vendre quelques un de leurs articles), nous font comprendre que nous sommes à l'écluse d'Esna.
Il parait que dans la journée il peut y avoir de nombreux autres navires et que l'attente peut durer quelques heures, mais là nous sommes seuls tellement seuls que le capitaine du bateau fait sonner plusieurs fois la corne pour enfin voir arriver le personnel de l'écluse qui va nous ouvrir les portes.
Impressionnant aussi le passage dans l'écluse, il n'y qu'une dizaine de centimètres de marge et des marins prennent de gros risques pour mettre des bouées de protections de chaque côté du bateau.
Malgré la longue sieste, une bonne nuit est la bien venue car demain il y a encore tant de choses à voir.
Véritable enchantement, nous restons deux bonnes heures tellement c'est magnifique et reposant.
Tard dans la soirée, des cris d'enfants (qui lancent depuis leurs petites embarcations des djellabas ainsi que des tapis sur le pont supérieur en espérant pouvoir vendre quelques un de leurs articles), nous font comprendre que nous sommes à l'écluse d'Esna.
Il parait que dans la journée il peut y avoir de nombreux autres navires et que l'attente peut durer quelques heures, mais là nous sommes seuls tellement seuls que le capitaine du bateau fait sonner plusieurs fois la corne pour enfin voir arriver le personnel de l'écluse qui va nous ouvrir les portes.
Impressionnant aussi le passage dans l'écluse, il n'y qu'une dizaine de centimètres de marge et des marins prennent de gros risques pour mettre des bouées de protections de chaque côté du bateau.
Malgré la longue sieste, une bonne nuit est la bien venue car demain il y a encore tant de choses à voir.
Temple d'Horus (Edfou)
Deuxième jour, enfin une grasse matinée, debout à 8h30 pour aller visiter le magnifique et très bien conservé temple d'Horus à Edfou.
Nous nous rendons en calèche du bateau au temple, cette petite balade est à faire et nous donne une bonne idée de la circulation au combien pittoresque dans cette ville.
Je vous rassure je n'ai tenu les rênes que pour la photo.
Le temple d'Horus est le deuxième édifice en grandeur après Karnak : 137 mètres de longueur, 79 mètres de largeur, 36 mètres de hauteur pour les pylônes.
Le temple fut érigé sur un temple beaucoup plus ancien. Ses travaux de construction furent commencés sous Ptolémée III en -237, pour se terminer sous Tibère, 180 ans plus tard.
Déjeuné sur le bateau et navigation vers Kom Ombo ou nous arriverons en fin d'après midi.
Nous nous rendons en calèche du bateau au temple, cette petite balade est à faire et nous donne une bonne idée de la circulation au combien pittoresque dans cette ville.
Je vous rassure je n'ai tenu les rênes que pour la photo.
Le temple d'Horus est le deuxième édifice en grandeur après Karnak : 137 mètres de longueur, 79 mètres de largeur, 36 mètres de hauteur pour les pylônes.
Le temple fut érigé sur un temple beaucoup plus ancien. Ses travaux de construction furent commencés sous Ptolémée III en -237, pour se terminer sous Tibère, 180 ans plus tard.
Déjeuné sur le bateau et navigation vers Kom Ombo ou nous arriverons en fin d'après midi.
Au fil du Nil Jour 2
Cet après midi repos sur le bateau. Nous admirons le Nil et la vie qui l'entoure en attendant la visite du sanctuaire du dieu crocodile : Sobbek.
On peut y voir des femmes qui lavent la vaisselle, des enfants qui se baignent, des buffles qui se rafraichissent et qui se baignent aussi, des hommes qui pêchent,d'autres qui lavent leur voiture, des dizaines d'autres bateaux de croisières et on peut aussi y prendre l'apéro en cabine.
Le Nil est un fleuve d'Afrique. Avec une longueur d'environ 6 500 km, c'est avec le fleuve Amazone, le plus long fleuve du monde. Il est issu de la rencontre du Nil Blanc et du Nil Bleu. Le Nil blanc prend sa source au lac Victoria (Ouganda, Kenya, Tanzanie) ; le Nil bleu est issu du lac Tana (Éthiopie). Ses deux branches s'unissant à Khartoum, capitale du Soudan actuel, le Nil se jette dans la Méditerranée en formant un delta au nord de l'Égypte. En comptant ses deux branches, le Nil traverse le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte. Il longe également le Kenya et la République démocratique du Congo (respectivement avec les lacs Victoria et Albert), et son bassin versant concerne aussi l'Érythrée grâce à son affluent du Tekezé.
Le Nil est la voie qu'empruntaient les Égyptiens pour se déplacer. Il apporte la vie en fertilisant la terre et garantit l'abondance. Il joua un rôle très important dans l'Égypte antique, du point de vue économique, social (c'était autour de lui que se trouvaient les plus grandes villes), agricole (grâce au précieux limon des crues) et religieux. Fleuve nourricier d'un grand peuple, il fut divinisé sous le nom d'Hâpy, personnification divine du Nil dans la mythologie égyptienne.
La crue du Nil, qui avait lieu chaque été et qui apportait le limon noir permettant la culture de ses rives, est restée longtemps un phénomène inexpliqué. C'est de ce limon noir que vient le nom antique de l'Égypte, Kemet, qui veut dire « la terre noire ».
De nos jours, les eaux limoneuses du Nil sont captées et redistribuées sur les terres agricoles grâce aux barrages de Ziftah, d'Assiout, d'Hammadi, d'Esna et surtout des deux barrages géants d'Assouan, l'ancien et le grand barrage, dont la construction dans les années 1970 a nécessité le déplacement de plusieurs temples, dont celui d'Abou Simbel, qui auraient été noyés dans la retenue du lac Nasser.
Vu depuis l'espace, le Nil se distingue nettement par sa vallée verte au milieu du désert.
sources : Wikipédia
On peut y voir des femmes qui lavent la vaisselle, des enfants qui se baignent, des buffles qui se rafraichissent et qui se baignent aussi, des hommes qui pêchent,d'autres qui lavent leur voiture, des dizaines d'autres bateaux de croisières et on peut aussi y prendre l'apéro en cabine.
Le Nil est un fleuve d'Afrique. Avec une longueur d'environ 6 500 km, c'est avec le fleuve Amazone, le plus long fleuve du monde. Il est issu de la rencontre du Nil Blanc et du Nil Bleu. Le Nil blanc prend sa source au lac Victoria (Ouganda, Kenya, Tanzanie) ; le Nil bleu est issu du lac Tana (Éthiopie). Ses deux branches s'unissant à Khartoum, capitale du Soudan actuel, le Nil se jette dans la Méditerranée en formant un delta au nord de l'Égypte. En comptant ses deux branches, le Nil traverse le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte. Il longe également le Kenya et la République démocratique du Congo (respectivement avec les lacs Victoria et Albert), et son bassin versant concerne aussi l'Érythrée grâce à son affluent du Tekezé.
Le Nil est la voie qu'empruntaient les Égyptiens pour se déplacer. Il apporte la vie en fertilisant la terre et garantit l'abondance. Il joua un rôle très important dans l'Égypte antique, du point de vue économique, social (c'était autour de lui que se trouvaient les plus grandes villes), agricole (grâce au précieux limon des crues) et religieux. Fleuve nourricier d'un grand peuple, il fut divinisé sous le nom d'Hâpy, personnification divine du Nil dans la mythologie égyptienne.
La crue du Nil, qui avait lieu chaque été et qui apportait le limon noir permettant la culture de ses rives, est restée longtemps un phénomène inexpliqué. C'est de ce limon noir que vient le nom antique de l'Égypte, Kemet, qui veut dire « la terre noire ».
De nos jours, les eaux limoneuses du Nil sont captées et redistribuées sur les terres agricoles grâce aux barrages de Ziftah, d'Assiout, d'Hammadi, d'Esna et surtout des deux barrages géants d'Assouan, l'ancien et le grand barrage, dont la construction dans les années 1970 a nécessité le déplacement de plusieurs temples, dont celui d'Abou Simbel, qui auraient été noyés dans la retenue du lac Nasser.
Vu depuis l'espace, le Nil se distingue nettement par sa vallée verte au milieu du désert.
sources : Wikipédia
Kom Ombo
Après avoir navigué une bonne partie de l'après midi, nous accostons à Kom Ombo pour visiter le temple consacré au dieu Sobek (la tête de crocodile) et au dieu Haroëris ( la tête de faucon).
Ce temple hélas est assez ruiné, ayant servit de carrière au 19°s.
Sobek est le fils de la déesse aquatique Neith, son statut de dieu de l'eau et de l'inondation le fait adorer partout dans le delta du Nil, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo (sanctuaire principal) où il a Hathor pour épouse.
Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité.
La présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce d'une crue favorable aux récoltes.
En cette cité, comme dans d’autres villes consacrées à Sobek, un ou plusieurs crocodiles sacrés étaient entretenus. À leur mort, ils étaient embaumés. Des momies de crocodiles ont été retrouvées dans une nécropole proche.
En revanche, Hérodote signale que les habitants de la région d'Éléphantine tenaient si peu les crocodiles pour sacrés qu'ils les mangeaient. Il n'y a désormais plus de crocodiles dans cette partie du Nil, la construction du Haut barrage d'Assouan leur en interdisant l’accès.
Haroëris est le nom grec d'un dieu de la mythologie égyptienne, Horour , qui est probablement la plus ancienne forme du dieu Hor.
Il a donc le caractère du Soleil et de la Lune, et c'est grâce à lui que les deux astres ne se croisent pas et se suivent par rapport aux heures. On le célébrait le dernier jour du mois d'Épiphi. Lorsque les deux astres sont en conjonction, ses fidèles croient qu'ils attendaient qu'on lui fasse hommage.
Dans les textes des pyramides, il est fils de Rê ou de Geb mais il est en tous cas le frère de Seth. Il est le côté bienfaisant de ces deux personnages, à l'opposition de Seth. C'est le bien contre le mal.
Vainqueur de son frère, il est adoré par les rois en tant que Hor Noubti, « Horus vainqueur de Seth ».
Sous les Ptolémées, les dieux vainqueurs de Seth furent appréciés considérablement des égyptiens, et les macédoniens bâtirent le temple de Noubt (Ombos) en l'honneur de Haroëris et Sobek.
Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de faucon couronné du disque solaire, de la couronne atef, ou de la couronne hedjet (couronne blanche de Haute-Égypte).
sources: wikipédia
Ce temple hélas est assez ruiné, ayant servit de carrière au 19°s.
Sobek est le fils de la déesse aquatique Neith, son statut de dieu de l'eau et de l'inondation le fait adorer partout dans le delta du Nil, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo (sanctuaire principal) où il a Hathor pour épouse.
Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité.
La présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce d'une crue favorable aux récoltes.
En cette cité, comme dans d’autres villes consacrées à Sobek, un ou plusieurs crocodiles sacrés étaient entretenus. À leur mort, ils étaient embaumés. Des momies de crocodiles ont été retrouvées dans une nécropole proche.
En revanche, Hérodote signale que les habitants de la région d'Éléphantine tenaient si peu les crocodiles pour sacrés qu'ils les mangeaient. Il n'y a désormais plus de crocodiles dans cette partie du Nil, la construction du Haut barrage d'Assouan leur en interdisant l’accès.
Haroëris est le nom grec d'un dieu de la mythologie égyptienne, Horour , qui est probablement la plus ancienne forme du dieu Hor.
Il a donc le caractère du Soleil et de la Lune, et c'est grâce à lui que les deux astres ne se croisent pas et se suivent par rapport aux heures. On le célébrait le dernier jour du mois d'Épiphi. Lorsque les deux astres sont en conjonction, ses fidèles croient qu'ils attendaient qu'on lui fasse hommage.
Dans les textes des pyramides, il est fils de Rê ou de Geb mais il est en tous cas le frère de Seth. Il est le côté bienfaisant de ces deux personnages, à l'opposition de Seth. C'est le bien contre le mal.
Vainqueur de son frère, il est adoré par les rois en tant que Hor Noubti, « Horus vainqueur de Seth ».
Sous les Ptolémées, les dieux vainqueurs de Seth furent appréciés considérablement des égyptiens, et les macédoniens bâtirent le temple de Noubt (Ombos) en l'honneur de Haroëris et Sobek.
Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de faucon couronné du disque solaire, de la couronne atef, ou de la couronne hedjet (couronne blanche de Haute-Égypte).
sources: wikipédia
Temple de Philaé
Sur le pont de bonne heure ce matin, malgré la sympathique soirée déguisée d'hier car aujourd'hui nous nous rendons en car puis en petit bateau à moteur visiter le temple de Philaé.
L'empereur Théodose II avait décrété, en 426 de notre ère, que la civilisation grecque était impie et avait donné l’ordre de détruire tous leurs temples. En Égypte, ils décidèrent de transformer les temples en églises. Ainsi, on retrouve gravé des croix copte.
Après la construction par les Britanniques, en 1894, du premier barrage d’Assouan, les temples de Philaé furent en partie immergés par le Nil dix mois sur douze
« La noyade de Philæ vient, comme on sait, d'augmenter de soixante-quinze millions de livres le rendement annuel des terres environnantes. Encouragés par ce succès, les Britanniques vont, l'année prochaine, élever encore de six mètres le barrage du Nil ; du coup, le sanctuaire d'Isis aura complètement plongé, la plupart des temples antiques de la Nubie seront aussi dans l'eau, et des fièvres infecteront le pays. Mais cela permettra de faire de si productives plantations de coton !… »
— Pierre Loti, La mort de Philæ, p. 223.
Pendant soixante-dix ans donc, la visite du temple de Philaé en barque était un spectacle où le pittoresque s’alliait à la beauté.
En 1979, on commença à construire le second barrage, un travail représentant une masse de quarante-trois millions de mètres cubes de matériaux, projet constituant une menace pour Philaé.
Alors se posait toujours la question : comment sauver Philaé ? Une solution finit par s’imposer : démonter le temple et le transporter sur l’îlot Aguilkya, trois cents mètres en aval, que les eaux du Nil ne recouvrent jamais.
La gigantesque opération fut menée sous les auspices du ministère de la Culture égyptien, des services d’archéologie du Caire ainsi que de l’Unesco, Mme Christiane Desroches Noblecourt étant la cheville ouvrière de tous les sauvetages.
En premier lieu, il a fallu construire autour de Philaé deux parois métalliques de dix-sept mètres de haut et distantes de douze mètres constituées de 850 rideaux d’acier pesant 1 276 tonnes qui, une fois remplies de 200 000 m³ de sable, formeraient une protection efficace contre la pression de l’eau environnante. Ensuite l’eau qui se trouvait à l’intérieur de l’enceinte a été pompée et rejetée dans le lac. L’île asséchée, la vase enlevée, commença l’enregistrement. Le moyen consiste à employer des paires d’appareils photographiques de très haute précision afin de donner des photographies stéréoscopiques (tridimensionnelles) de chaque monument que l’on peut ensuite reproduire à l’aide d’un appareil particulier à la photogrammétrie, permettant de tracer une ligne continue de toutes les constructions sur la surface du monument ; le dessin de contour résultant de cette opération est alors tellement précis qu’il donne l’indice de guide nécessaire pour la reconstruction du monument dans son aspect primitif.
Le cadastre photogrammétrique du temple de Philaé fut effectué par l’IGN qui a exécuté approximativement six cents enregistrements photogrammétriques représentant environ 95% de toutes les surfaces des temples.
Les temples ont ensuite été découpés en blocs et extraits du site à l’aide de barges qui ont emmené les morceaux pour les mettre à l’abri, le temps de les reconstruire sur leur nouveau site d’accueil : l’île d’Aguilkia, 300 mètres plus au nord. L’île a été arasée de trente mètres et remodelée afin de lui donner l’aspect de l’île de Philaé originale, celle d’un oiseau nageant sur le Nil. Le transport des temples commença le 9 septembre 1974 et s’acheva deux années plus tard.
Le gouvernement égyptien, qui avait déjà contribué pour plus de moitié aux frais nécessaires pour sauver les deux temples d’Abou Simbel, envisagea la question de fournir les montants requis. Vingt-trois états ont cotisé à la caisse de l’Unesco ; à ces subsides sont venus s’ajouter les revenus des expositions des trésors égyptiens qui ont sillonné le monde. Le total de toutes ces participations a atteint un montant de plus de 15 millions de dollars.
sources: Wikipédia
Il y a sans doute un petit problème dans la reconstruction du temple les piliers ne sont pas alignés les uns en face des autres comme dans les autres temples (voir photos)
L'empereur Théodose II avait décrété, en 426 de notre ère, que la civilisation grecque était impie et avait donné l’ordre de détruire tous leurs temples. En Égypte, ils décidèrent de transformer les temples en églises. Ainsi, on retrouve gravé des croix copte.
Après la construction par les Britanniques, en 1894, du premier barrage d’Assouan, les temples de Philaé furent en partie immergés par le Nil dix mois sur douze
« La noyade de Philæ vient, comme on sait, d'augmenter de soixante-quinze millions de livres le rendement annuel des terres environnantes. Encouragés par ce succès, les Britanniques vont, l'année prochaine, élever encore de six mètres le barrage du Nil ; du coup, le sanctuaire d'Isis aura complètement plongé, la plupart des temples antiques de la Nubie seront aussi dans l'eau, et des fièvres infecteront le pays. Mais cela permettra de faire de si productives plantations de coton !… »
— Pierre Loti, La mort de Philæ, p. 223.
Pendant soixante-dix ans donc, la visite du temple de Philaé en barque était un spectacle où le pittoresque s’alliait à la beauté.
En 1979, on commença à construire le second barrage, un travail représentant une masse de quarante-trois millions de mètres cubes de matériaux, projet constituant une menace pour Philaé.
Alors se posait toujours la question : comment sauver Philaé ? Une solution finit par s’imposer : démonter le temple et le transporter sur l’îlot Aguilkya, trois cents mètres en aval, que les eaux du Nil ne recouvrent jamais.
La gigantesque opération fut menée sous les auspices du ministère de la Culture égyptien, des services d’archéologie du Caire ainsi que de l’Unesco, Mme Christiane Desroches Noblecourt étant la cheville ouvrière de tous les sauvetages.
En premier lieu, il a fallu construire autour de Philaé deux parois métalliques de dix-sept mètres de haut et distantes de douze mètres constituées de 850 rideaux d’acier pesant 1 276 tonnes qui, une fois remplies de 200 000 m³ de sable, formeraient une protection efficace contre la pression de l’eau environnante. Ensuite l’eau qui se trouvait à l’intérieur de l’enceinte a été pompée et rejetée dans le lac. L’île asséchée, la vase enlevée, commença l’enregistrement. Le moyen consiste à employer des paires d’appareils photographiques de très haute précision afin de donner des photographies stéréoscopiques (tridimensionnelles) de chaque monument que l’on peut ensuite reproduire à l’aide d’un appareil particulier à la photogrammétrie, permettant de tracer une ligne continue de toutes les constructions sur la surface du monument ; le dessin de contour résultant de cette opération est alors tellement précis qu’il donne l’indice de guide nécessaire pour la reconstruction du monument dans son aspect primitif.
Le cadastre photogrammétrique du temple de Philaé fut effectué par l’IGN qui a exécuté approximativement six cents enregistrements photogrammétriques représentant environ 95% de toutes les surfaces des temples.
Les temples ont ensuite été découpés en blocs et extraits du site à l’aide de barges qui ont emmené les morceaux pour les mettre à l’abri, le temps de les reconstruire sur leur nouveau site d’accueil : l’île d’Aguilkia, 300 mètres plus au nord. L’île a été arasée de trente mètres et remodelée afin de lui donner l’aspect de l’île de Philaé originale, celle d’un oiseau nageant sur le Nil. Le transport des temples commença le 9 septembre 1974 et s’acheva deux années plus tard.
Le gouvernement égyptien, qui avait déjà contribué pour plus de moitié aux frais nécessaires pour sauver les deux temples d’Abou Simbel, envisagea la question de fournir les montants requis. Vingt-trois états ont cotisé à la caisse de l’Unesco ; à ces subsides sont venus s’ajouter les revenus des expositions des trésors égyptiens qui ont sillonné le monde. Le total de toutes ces participations a atteint un montant de plus de 15 millions de dollars.
sources: Wikipédia
Il y a sans doute un petit problème dans la reconstruction du temple les piliers ne sont pas alignés les uns en face des autres comme dans les autres temples (voir photos)
Ile Kitchener, village Nubien et balade en dromadaire
Après la visite du magnifique temple de Philaé, nous nous dirigeons vers le haut barrage d'Assouan. En passant sur l'ancien barrage (Inauguré en 1908, long de 2,5 km, il fut relevé et épaissi à deux reprises, en 1912 et 1933, submergeant au passage la région de la Basse-Nubie sur 295 km) nous apercevons la première cataraque. Les cataractes du Nil sont des rapides, plus que des chutes d'eau, dus à des encombrements rocheux dans le lit du fleuve. Au nombre de six, elles rendent difficile et dangereuse, en certains endroits, la navigation sur le fleuve, mais sans l’interrompre.
Avant d'arriver sur le haut barrage, nous apercevons le monument de la tour fleur de Lotus construit en l'honneur de l'amitié entre l'URSS et l'Egypte pour l'aide à la construction de ce barrage. Ce barrage hydroélectrique construit en 1970, est long de 3600 mètres, épais de 980 mètres à sa base et 40 mètres à son sommet et haut de 111 mètres.
Nous pouvons prendre des photos à partir du barrage, mais sans zoom :-).
Puis nous rentrons déjeuner sur le bateau avant notre balade vers le village Nubien.
En début d'après midi, nous prenons un petit bateau à moteur puis nous remontons le Nil dans des endroits inaccessibles aux gros navires. ( les balades en felouques c'est surement génial, mais comme tous les bateaux à voile, il faut un peu de vent et c'est pour ça que nous voyons souvent sur le Nil des felouques tirées par des bateaux à moteur, ça casse l'ambiance :-((
Notre premier arrêt sera pour l'ile Kitchener, connue sous le nom de Geziret an-Nabatat en Arabe, qui se traduit par "l'île aux plantes" et elle porte bien son nom.
L'ile a été donnée à Horatio Kitchener en remerciement de ses services lors de la campagne du Soudan (1896-1898).
Avec l'aide du ministre de l'irrigation, Kitchener a rapidement transformé cette petite ile (environ 750 mètres de long) en un paradis d'arbres et de plantes exotiques.
Plus tard, elle est devenue la propriété du gouvernement égyptien et a été utilisé en laboratoire de recherche sur la nutrition. Aujourd'hui, elle est un laboratoire de recherche biologique.
Après l'ile Eléphantine qui se situe juste à coté, c'est la deuxième plus grande ile du Nil.
Nous embarquons de nouveau en nous dirigeants à l'intérieur de la cataracte, le courant y est asser puissant, ce qui n'empêche pas de jeunes enfants de nous suivre en s'accrochant à notre embarcation et en chantant des contines en Français dans l'espoir de recevoir quelques pièces.
Nous arrivons au village Nubiens ou nous découvrons un réfrigérateur 100% écologique, l'eau est simplement conservée dans une jard fabriquée avec un matériau poreux et simplement placée à l'ombre. L'air circulant autour et pouvant même plus ou moins pénétrée dans la jard, garde l'eau à une température étonnamment basse par rapport à la température extérieure.
Une petite visite dans une maison Nubienne, dont les propriétaires ont fait un pèlerinage (Hajj) à la Mecque (cela est représenté par un dessin à l'entrée de la maison ou l'on aperçoit le Kaaba et un avion pour désigner le moyen de locomotion de ce voyage)ou nous dégustons quelques spécialités et pouvons voir deux jeunes et très vigoureux crocodiles.
Pour terminer cette belle journée, 40 mn à dos de dromadaire dans le désert avant de retourner sur notre très beau bateau.
Avant d'arriver sur le haut barrage, nous apercevons le monument de la tour fleur de Lotus construit en l'honneur de l'amitié entre l'URSS et l'Egypte pour l'aide à la construction de ce barrage. Ce barrage hydroélectrique construit en 1970, est long de 3600 mètres, épais de 980 mètres à sa base et 40 mètres à son sommet et haut de 111 mètres.
Nous pouvons prendre des photos à partir du barrage, mais sans zoom :-).
Puis nous rentrons déjeuner sur le bateau avant notre balade vers le village Nubien.
En début d'après midi, nous prenons un petit bateau à moteur puis nous remontons le Nil dans des endroits inaccessibles aux gros navires. ( les balades en felouques c'est surement génial, mais comme tous les bateaux à voile, il faut un peu de vent et c'est pour ça que nous voyons souvent sur le Nil des felouques tirées par des bateaux à moteur, ça casse l'ambiance :-((
Notre premier arrêt sera pour l'ile Kitchener, connue sous le nom de Geziret an-Nabatat en Arabe, qui se traduit par "l'île aux plantes" et elle porte bien son nom.
L'ile a été donnée à Horatio Kitchener en remerciement de ses services lors de la campagne du Soudan (1896-1898).
Avec l'aide du ministre de l'irrigation, Kitchener a rapidement transformé cette petite ile (environ 750 mètres de long) en un paradis d'arbres et de plantes exotiques.
Plus tard, elle est devenue la propriété du gouvernement égyptien et a été utilisé en laboratoire de recherche sur la nutrition. Aujourd'hui, elle est un laboratoire de recherche biologique.
Après l'ile Eléphantine qui se situe juste à coté, c'est la deuxième plus grande ile du Nil.
Nous embarquons de nouveau en nous dirigeants à l'intérieur de la cataracte, le courant y est asser puissant, ce qui n'empêche pas de jeunes enfants de nous suivre en s'accrochant à notre embarcation et en chantant des contines en Français dans l'espoir de recevoir quelques pièces.
Nous arrivons au village Nubiens ou nous découvrons un réfrigérateur 100% écologique, l'eau est simplement conservée dans une jard fabriquée avec un matériau poreux et simplement placée à l'ombre. L'air circulant autour et pouvant même plus ou moins pénétrée dans la jard, garde l'eau à une température étonnamment basse par rapport à la température extérieure.
Une petite visite dans une maison Nubienne, dont les propriétaires ont fait un pèlerinage (Hajj) à la Mecque (cela est représenté par un dessin à l'entrée de la maison ou l'on aperçoit le Kaaba et un avion pour désigner le moyen de locomotion de ce voyage)ou nous dégustons quelques spécialités et pouvons voir deux jeunes et très vigoureux crocodiles.
Pour terminer cette belle journée, 40 mn à dos de dromadaire dans le désert avant de retourner sur notre très beau bateau.
Abou Simbel
Aujourd'hui, c'est la fin de notre croisière car nous nous levons à 2h30 pour partir en convoi à 3h45 direction la merveille : Abou Simbel.
Des dizaines de cars se réunissent le tout entouré par plusieurs dizaines de policiers et soldats, cela est vraiment impressionnant et nous pensons que l'on va tous se suivrent aussi jusqu'à Abou Simbel mais dés que l'autorisation est donner, cela ressemble plus à une course de formule 1, c'est à celui qui arrivera le premier. Tout est bon pour doubler les autres cars en pleine nuit notre chauffeur roule à 120 ou 130 Km/h avec les feux de croisement (normal en convoi) avec les feux de route (moins normal) ou tous phares éteints (pas normal du tout). J'ai pensé durant les trois heures de ce voyage que l'on ne verrait jamais Le Caire.
Le soleil à peine levé, nous arrivons enfin parmi les tous premiers (normal avec tous les bus doublés), après avoir contourné une colline, apparait cette merveille qu'est le temple de Ramsès II.
Le grand temple, précédé de quatre colosses assis représentant le pharaon, était consacré à Rê, Amon et Ramsès. Le petit temple ou temple d'Hathor est précédé de six statues debout figurant le pharaon et sa femme Néfertari. Menacés d'être submergés en raison de la construction du haut barrage d'Assouan, ces temples ont été découpés bloc par bloc (1 305 blocs dont certains atteignaient 30 tonnes) et remontés 64 m au-dessus de leur emplacement primitif sur un escarpement artificiel (1963-1968) à la suite d'une campagne de protection lancée par l'Unesco.
Je ne sais pourquoi, mais une grande émotion nous envahie quand l'on se retrouve devant les quatre statues qui se situent tout au fond du temple, cela restera à jamais dans nos mémoires
Après deux heures de visites, nous nous rendons à l'aéroport d'Abou Simbel pour prendre un vol vers Le Caire.
Dans la capitale Egyptienne, nous sommes logé dans le magnifique hôtel qu'est le "Concorde El Salam"
Des dizaines de cars se réunissent le tout entouré par plusieurs dizaines de policiers et soldats, cela est vraiment impressionnant et nous pensons que l'on va tous se suivrent aussi jusqu'à Abou Simbel mais dés que l'autorisation est donner, cela ressemble plus à une course de formule 1, c'est à celui qui arrivera le premier. Tout est bon pour doubler les autres cars en pleine nuit notre chauffeur roule à 120 ou 130 Km/h avec les feux de croisement (normal en convoi) avec les feux de route (moins normal) ou tous phares éteints (pas normal du tout). J'ai pensé durant les trois heures de ce voyage que l'on ne verrait jamais Le Caire.
Le soleil à peine levé, nous arrivons enfin parmi les tous premiers (normal avec tous les bus doublés), après avoir contourné une colline, apparait cette merveille qu'est le temple de Ramsès II.
Le grand temple, précédé de quatre colosses assis représentant le pharaon, était consacré à Rê, Amon et Ramsès. Le petit temple ou temple d'Hathor est précédé de six statues debout figurant le pharaon et sa femme Néfertari. Menacés d'être submergés en raison de la construction du haut barrage d'Assouan, ces temples ont été découpés bloc par bloc (1 305 blocs dont certains atteignaient 30 tonnes) et remontés 64 m au-dessus de leur emplacement primitif sur un escarpement artificiel (1963-1968) à la suite d'une campagne de protection lancée par l'Unesco.
Je ne sais pourquoi, mais une grande émotion nous envahie quand l'on se retrouve devant les quatre statues qui se situent tout au fond du temple, cela restera à jamais dans nos mémoires
Après deux heures de visites, nous nous rendons à l'aéroport d'Abou Simbel pour prendre un vol vers Le Caire.
Dans la capitale Egyptienne, nous sommes logé dans le magnifique hôtel qu'est le "Concorde El Salam"
Le Caire
Première journée au Caire, nous avons visités le magnifique Musée Égyptien.
Hélas les photos sont strictement interdites, donc rien à vous montrer et c'est vraiment dommage car des milliers de trésors sont exposés ici dont le plus connu "Toutankhamon".
Quelques photos de la citée des morts prisent depuis le bus et des photos de l'hôtel.
Hélas les photos sont strictement interdites, donc rien à vous montrer et c'est vraiment dommage car des milliers de trésors sont exposés ici dont le plus connu "Toutankhamon".
Quelques photos de la citée des morts prisent depuis le bus et des photos de l'hôtel.
samedi 23 mai 2009
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